L’ESS un modèle d’avenir – L’Edito de Roland Berthilier

RB-avril2016-1 (2)Edito de Roland BERTHILIER, Président de L’ESPER

Cet édito est publié dans la Lettre d’information de décembre 2016 de L’ESPER.

Chaque fin d’année est un temps de bilan, un temps de regard porté sur l’ensemble des actions menées, des succès ou d’éventuels échecs. Cette année fut extrêmement riche en projets, en actions, en partenariats nouveaux noués par L’ESPER.

Cette richesse garde un objectif majeur, celui de porter toujours plus fort les valeurs que nous partageons et la thématique de l’éducation à l’Economie Sociale et Solidaire auprès des pouvoirs publics, des Ministères, des collectivités, des Académies, porter toujours plus loin nos actions, celles de nos membres sur le terrain directement.

Par ces actions, par leur diversité, allant d’interventions de sensibilisation auprès de jeunes collégiens ou lycéens à la création avec eux de petites entreprises de l’ESS, en passant par un ensemble d’actions menées auprès des jeunes étudiants, il est finalement collectivement prouvé que l’ESS ne ressemble pas aux idées reçues qui lui collent à la peau. L’ESS serait un « vieux machin » ? Une « sous-économie » n’intéressant pas les jeunes ? Les valeurs de solidarité, d’égalité, de démocratie seraient à dépoussiérer ?

En voilà un comble quand on sait que les jeunes de France restent parmi les plus engagés d’Europe dans des actions de volontariat ou de bénévolat. Un comble encore, quand l’ESS compte plus de 2 millions de salariés et reste la seule économie qui continuait à croitre depuis 2000, alors que l’ensemble du système économique était secoué par les crises financières. D’ici 2025, l’ESS pourrait voir 700 000 départs en retraite offrir autant de possibilité à des jeunes de trouver un emploi qui fasse sens, qui portent leurs valeurs et leurs envies.

L’image de l’ESS doit encore être changée aux yeux d’un large public. Cela commence dès le plus jeune âge, dès l’école. Education, laïcité, valeurs de la République, Economie Sociale et solidaire, à n’en pas douter, les chantiers ne manqueront pas en 2017. D’autant qu’ils sont porteurs de sens pour travailler au vivre ensemble, à faire société. Je vous donne donc rendez-vous en janvier pour aborder cette nouvelle année tous ensemble.