Insertion par l’activité économique, Aide Publique au Développement, jeunesse, vie associative : l’Economie sociale et solidaire, déjà haletante, se voit minée par la proposition budgétaire annoncée. Le secteur employant plus de 2 millions de personnes se prépare à une précarisation encore plus forte pour 2026. Pour L’ESPER, les conséquences seront évidemment nocives. Ce budget délétère prédit une incertitude pour les actions d’utilité sociale portées par L’ESPER en 2026.
Décriée par les acteurs et actrices de l’ESS, cette baisse du budget de l’Etat annonce des conséquences concrètes et lourdes sur des programmes essentiels à la cohésion sociale et à l’accès aux droits fondamentaux pour des millions de personnes, en France et ailleurs.
L’ESS, présente dans tous les secteurs de l’économie, est la clé de voûte des politiques publiques déployées par les collectivités locales. Et pourtant, c’est de 54% que le gouvernement Lecornu veut amputer le budget consacré à l’ESS, qui passera de 26,7 millions à 12,3 millions d’euro. Ces choix politiques menacent donc 50 000 emplois dans l’insertion par l’activité économique (IAE), secteur crucial socialement, qui avait déjà subi d’importantes coupes cette année. Celui-ci permet à des personnes sans emploi et rencontrant des difficultés sociales et professionnelles de trouver un contrat de travail.
Ces coupes auront aussi un coût humain catastrophique, puisque l’Aide Publique au Développement (APD) permet la scolarisation et la vaccination de millions d’enfants, ainsi que la prévention de maladies évitables comme le VIH, la tuberculose et le paludisme.
Une dizaine d’entreprises et organisations d’ESS France proposent des amendements à ce PLF avec des solutions fiscales pour augmenter les crédits de l’ESS, inciter à l’actionnariat solidaire, ou encore pérenniser le financement de la politique publique en faveur des tiers-lieux. Retrouvez les propositions en détails ici et ici.