Pour la « Semaine de l’Economie Sociale et Solidaire à l’Ecole », à Aulnay sous-bois, dans le lycée Voillaume, Monsieur Farhat a développé un ESS’CAPE GAME avec ses élèves de terminal STMG (TSMG 3). Dans le cadre de leur cours d’économie, les élèves doivent étudier les principes, le poids, les acteurs et les nouveaux modèles économiques mis en place par les acteurs de l’économie sociale et solidaire. Afin d’entretenir cet apprentissage, avec l’aide de leur enseignant, les élèves ont créé un ESS’CAPE GAME.
Dans un Escape game classique, par équipe, les joueurs doivent chercher des indices disséminés dans une pièce, puis les combiner entre eux pour pouvoir avancer dans le jeu. Le but est généralement de sortir de la pièce (d’où le nom). Néanmoins, afin d’adapter ce type de jeu en classe, le scénario a été modifié, il ne s’agit plus de s’évader d’une pièce mais d’ouvrir une succession de boîtes fermées par des cadenas à code afin d’ouvrir le « coffre central ». « En effet, le professeur est le garant de la sécurité des élèves, il ne peut ni dissimuler les indices dans la classe et encore moins enfermer les élèves ! » (M. Farhat)
Le scénario : Les ruches du lycée risquent de disparaître car l’apiculteur ne peut plus s’en occuper. Comment sauver les ruches ? Les élèves proposent de monter une SCOP afin de vendre le miel du lycée et sauver cette exploitation apicole. Ils recherchent des financements pour démarrer la SCOP et postent des annonces sur les réseaux sociaux. Ils sont très vite contactés par la présidente de la Fondation « agir pour les abeilles » qui leur propose une aide financière, à condition qu’ils maîtrisent les principes de l’ESS. Ils ont alors 12 minutes pour faire leurs preuves et résoudre les énigmes qui permettront de trouver la clé du coffre.
Ce sont les élèves qui ont imaginé le scénario et réalisé la vidéo de présentation de l’ESS’CAPE GAME. Une manière ludique et créative pour mobiliser ses connaissances sur l’ESS tout en développant l’esprit coopératif.
« C’est avec beaucoup d’émotions que j’ai pu voir les élèves actifs et volontaires dans leur apprentissage, les valeurs et principes de l’ESS étaient bien compris par les élèves » (Caroline Ferguson – salariée de L’ESPER)