Découvrez le nouvel édito « Vivre et résister* » d’Hugues Sibille, Président du Labo de l’ESS

« Oui nous devons nous battre, oui la discipline est la force principale du combat, oui la solidarité et l’esprit de corps sont indispensables, oui nous ne cèderons pas à la panique. Si le mot guerre a eu le mérite de frapper les esprits et d’appeler au civisme, nous, Labo de l’ESS, préférons dire qu’il s’agit de résister pour vivre.

Résister et vivre, ce n’est pas vouloir aller dans les cafés ou au concert, le Coronavirus n’est pas un terrorisme. Ce n’est pas aspirer à continuer à vivre « comme avant ». C’est appliquer scrupuleusement les consignes de l’État démocratique ; nous ne les discuterons pas. C’est faire civiquement en sorte chaque jour, comme pour le sida, que «  le Coronavirus ne passe pas par moi ». Le Labo suspend évidemment toutes ses réunions physiques. Mais pas ses activités !

Car Vivre et résister, c’est montrer qu’au contraire du repli, de l’égoïsme, du chacun pour soi, le confinement physique va de pair avec le souci de l’autre, l’esprit collectif, l’exercice de ses responsabilités sociétales. Les Italiens ont eu la belle trouvaille de se dépasser collectivement en inventant des chœurs urbains. Le Labo invite chacun d’entre nous à maintenir la chaine qui fait société et à chanter avec d’autres.

Pour nous, Labo de l’ESS, pas question de nous mettre en vacances de la bataille des idées et du suivi des innovations sociales. Notre présence active, en utilisant tous les outils collaboratifs, nous permet de « rester à la maison ESS » tout en préparant l’avenir. Pendant la résistance, dans les maquis confinés, les résistants préparaient l’après-guerre, inventaient le programme du Conseil national de la résistance. […] »

18 mars 2020

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