L’étude de cas sur la Mutuelle des Motards dans la revue A&E de l’OCCE !

Animation & Éducation est la revue pédagogique de l’OCCE. Elle a vocation à valoriser, faire connaître, promouvoir les pédagogies différentes et plus particulièrement les pédagogies coopératives.  

Revue n° 295-296 juillet-octobre 2023, pages 14 à 15 : l’étude de cas de la Mutuelle des Motards

Alexandrine Lapoutte et Sylvie Cordesse Marot, toutes deux membres actives du comité scientifique Ressourc’ESS ont présenté dans la revue de l’OCCE, l’étude de cas de la Mutuelle des Motards, une assurance vouée à protéger les deux-roues, et née à une période où les motards ne disposaient pas d’un outil qui leur était dédié.

Le franc succès de cette assurance mutualiste justifie l’intérêt de cette étude de cas, qui a notamment opté pour la pratique du jeu de rôles pour pousser les jeunes à expérimenter « les solutions réellement mises en place par la Mutuelle des Motards pour dépasser ses difficultés », dans une ambiance joyeuse.

« Ce cas touche particulièrement les lycéens parce qu’ils ont accès à la conduite des motos dès quatorze ans », soulignent en outre les auteures dans cette étude, ajoutant « qu’il questionne la prise de risques, surtout celle des plus jeunes ».

Selon les dirigeants de l’organisation, cette étude aborde ainsi « de réelles problématiques de fond dans l’approche mutualiste d’une assurance ». Alexandrine Lapoutte et Sylvie Cordesse Marot ajoutent que ce cas a été animé « à différents niveaux » : formations de militants ESS, classe de 2nd générale, de 1ère et Terminales pro et parfois en présence des dirigeants de la Mutuelle des Motards.

Le retour d’expérience

Quelques pistes de réflexion que vous pouvez retrouver dans leur article :

« Les débats sont vifs et constructifs. Les élèves […] apprennent à communiquer leurs idées, à écouter celles des autres, et, au final à se poser beaucoup de questions. Le professeur ne donne jamais les « bonnes réponses » mais il encourage les élèves à formuler leurs idées. Comme eux, il est en situation de recherche et de production de savoirs. »

Alexandrine Lapoutte et Sylvie Cordesse Marot concluent en considérant l’outil comme « vecteur d’émancipation à double titre » : d’une part, « via les modalités pédagogiques suscitant l’esprit critique », d’autre part « en faisant découvrir la culture économique de l’ESS. »