Un enjeu pédagogique essentiel

L’homophobie et la transphobie touchent de nombreux élèves à l’Ecole. Selon une étude réalisée par l’IFOP en 2018, l’établissement scolaire est le lieu au sein duquel les agressions LGBTphobes sont les plus courantes. Ces actes discriminatoires ou ces violences, dont sont victimes certains élèves du fait de leur orientation ou de leur identité sexuelles, sont pénalement répréhensibles :

  • Les discriminations homophobes et transphobes constituent un délit passible de sanctions pénales, au même titre que celles fondées sur le handicap, l’apparence physique ou les opinions religieuses ;
  • Les violences verbales telles que l’injure proférée par discours, cris ou menaces ou encore la provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence sont sévèrement sanctionnées ;
  • Le mobile LGBTphobe est constitutif de circonstance aggravante.

Au-delà de ces actes pénalement répréhensibles, les actes homophobes ou transphobes peuvent également prendre la forme du harcèlement. Le ministère insiste donc sur la nécessité de les prévenir dans l’enceinte des établissements scolaires afin d’assurer la sécurité des élèves. Il rappelle que les enseignants, dont la mission est de former les jeunes citoyens de demain, ont un rôle essentiel dans l’apprentissage du respect de l’autre aux élèves.

Des clés pour identifier et réagir face à ces comportements

Le guide du ministère de l’Education nationale donne des clés pour identifier les comportements homophobes et transphobes, et réagir en cas de violence. Ces agissements discriminatoires peuvent prendre différentes formes, des plus graves (violences physiques, injures, moqueries etc…) et des formes plus anodines en apparence (stéréotypes, des blagues, des remarques etc…).

Au sein de l’établissement scolaire, certains lieux nécessitent une surveillance particulière : les espaces d’intimité (toilettes, vestiaires) ; les espaces collectifs (cour de récréation, cantines scolaires) ; les activités physiques et liées au corps (EPS, piscine).

Le vademecum souligne l’impératif de mettre en œuvre « un dispositif global » engageant tous les acteurs de la communauté éducative afin d’unifier le discours et les réponses apportées par l’établissement. Le ministère préconise notamment :

  • D’intégrer les notions d’homophobie et de transphobie dans le règlement intérieur ;
  • D’accroître la formation de l’ensemble des personnels à l’identification et à la prise en charge de ces agissements ;
  • De sensibiliser les élèves. » […]

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